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Comment faire face aux remarques de ses proches sur son physique ?
Comment faire face aux remarques de ses proches sur son physique ?

“T’as pas un peu grossi ?”, “Tiens-toi droite, c’est pas joli”, “C’est pas très féminin sur toi ce pantalon…”, “Ça pourrait te faire du bien de t’inscrire à un cours de sport”. Si ces phrases font écho en vous, si elles ont été prononcées par vos parents ou votre mec/meuf, si vous avez déjà entendu ça, sachez que vous n’êtes pas seule, et qu’on va prendre le temps de vous répondre aujourd’hui.

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Cet article a été écrit par nos potes de Tapage. Le magazine pop et engagé qui vous sauce à base de style, culture, self-care et très bons conseils. Pour retrouver le meilleur de leurs idées, inscrivez-vous à leur newsletter juste ici

Non, vos proches ne disent pas ça "pour votre bien"

C’est souvent la première justification quand on reproche une remarque déplacée, ou qu’on montre notre agacement : “Nan mais moi je dis ça pour ton bien”, et cette justification nous ferait presque douter. Parce que ces remarques viennent de personnes qui sont censées nous aimer, et donc vouloir le meilleur pour nous. Sauf que, qui définit ce qu’est “le meilleur pour nous” en fait ?

"Les mères qui font des remarques à leur enfant ont souvent, elles-mêmes, des troubles alimentaires” explique la psychothérapeute spécialiste des troubles du comportement chez l'adolescent Sophia Ducceschi à L’Express. Difficile alors pour des personnes touchées par des TCA plus ou moins importants de donner de bons conseils…

Le nutritionniste Daniel Rigaud, qui reçoit des appels de mères paniquées parce que leur enfant a pris un kilo, voit aussi ce problème chez les personnes minces : "Ils sont tellement préoccupés par leur propre silhouette qu'ils imaginent que leur enfant est gros, ils leur transmettent leur angoisse, leur peur et leur stress de grossir".

Nos proches sont humains, et comme nous, iels vivent dans une société qui valorise la minceur voir l’extrême minceur, condamne brutalement la grosseur et genre fermement la beauté (la barbe virile pour les hommes, le maquillage et les talons pour les femmes). Dans cette continuité de pensée, vouloir le meilleur pour son enfant c’est redouter qu’il soit rejeté par la société et donc tout faire pour qu’il soit mince et corresponde aux diktats de genre.

Sauf que, comme on en a déjà parlé dans cet article, la grossophobie est l'un des premiers facteurs de prise de poids, notamment lorsqu’elle vient des proches, et les normes physiques de genre renforcent le sexisme, ce qui, par définition, n’est pas très “bon pour nous”. Alors comment leur faire comprendre ça ?

Avoir une vraie conversation

Si vous vous en sentez capable, vous pouvez demander aux personnes problématiques de votre entourage de s’asseoir avec vous et de vous écouter sans vous couper la parole pendant 10 minutes, avant de discuter ensemble. Objectif : leur dire ce que vous ressentez, leur parler de cette pression, de cette impression de n’être jamais assez bien, leur dire que ça vous fait du mal et que ce n’est pas ok.

Parfois elles peuvent ne pas s’en être rendues compte et accepter la critique, mais la plupart du temps elles essaieront de justifier leurs paroles. Si vous en avez la force, vous pouvez leur expliquer ce que vous venez de lire, ou si vous préférez vous retirer de la conversation, leur conseiller la lecture d’articles et de livres.

Au hasard : le très bon ouvrage autobiographique de Gabrielle Deydier On ne naît pas grosse, ou le roman La femme qui voit de l’autre côté du miroir écrit par la psychanalyste Catherine Grangeard et la journaliste Daphnée Leportois.

Côté article, on vous remet ici :

Notre petit cours de rattrapage sur la grossophobie Le premier Courrier du Corps sur l’arnaque de la cellulite et le body positivisme Le self care talk pour arrêter de se déprécier h24 La déconstruction en 3 points de l’expression “Il faut souffrir pour être belle”

Avec ça, vous avez déjà de quoi faire.

Si la conversation n'est pas possible

Si vos proches sont réellement toxiques et incapables de se remettre en question, vous avez totalement le droit de vous éloigner d’eux/elles sans culpabiliser. Pensez d’abord à votre santé mentale, et apprenez aussi à vous barricader si vous êtes obligé·e de les revoir. Pour ça, on vous conseille évidemment de solliciter l’aide d’un·e professionnel·le, mais il existe aussi quelques tricks à mettre en place en attendant.

Amenez un·e allié·e en vacances avec vous chez vos parents par exemple, c’est à dire un·e ami·e qui vous soutiendra et potentiellement, tiendra tête à vos proches dans les débats et les reprendra sur leurs remarques ; ou préparez des phrases de répartie pour enclencher des réponses automatiques et s’éviter la réaction épidermique. On vous en avait déjà préparé dans d’autres articles, on vous les ressert ici, c’est toujours utile.

Si on vous dit “Oui ma chérie, il faut souffrir pour être belle” : Ah bon, tu trouves que la douleur rend belle toi ? Et pour être beau, il faut faire quoi ? Pas faux ! Du coup tu pourrais me mettre un coup de poing dans l’estomac steuplé ? Va dire ça aux femmes victimes de violences conjugales

Si on vous dit “T’as vu ? T’as de la cellulite” : Ouep, et tu sais ce que j’ai aussi ? Un cerveau, un cœur, des potes géniaux·les, un taff que je kiff, un humour pas problématique, et la masse de projets pour l’avenir.

On vous fait confiance pour en préparer d’autres à l’avance si besoin, en prenant soin de faire quelque chose qui vous fait du bien après pour changer de mood ;).

Ça vous a plu ? Si vous en voulez plus, vous pouvez télécharger l'application Tapage par ici et faire un tour sur leur site par là.

Crédit photo : Pexels / Davner Toledo / Polina Tankilevitch

Cet article a été écrit par nos potes de Tapage. Le magazine pop et engagé qui vous sauce à base de style, culture, self-care et très bons conseils. Pour retrouver le meilleur de leurs idées, inscrivez-vous à leur newsletter juste ici

Non, vos proches ne disent pas ça "pour votre bien"

C’est souvent la première justification quand on reproche une remarque déplacée, ou qu’on montre notre agacement : “Nan mais moi je dis ça pour ton bien”, et cette justification nous ferait presque douter. Parce que ces remarques viennent de personnes qui sont censées nous aimer, et donc vouloir le meilleur pour nous. Sauf que, qui définit ce qu’est “le meilleur pour nous” en fait ?

"Les mères qui font des remarques à leur enfant ont souvent, elles-mêmes, des troubles alimentaires” explique la psychothérapeute spécialiste des troubles du comportement chez l'adolescent Sophia Ducceschi à L’Express. Difficile alors pour des personnes touchées par des TCA plus ou moins importants de donner de bons conseils…

Le nutritionniste Daniel Rigaud, qui reçoit des appels de mères paniquées parce que leur enfant a pris un kilo, voit aussi ce problème chez les personnes minces : "Ils sont tellement préoccupés par leur propre silhouette qu'ils imaginent que leur enfant est gros, ils leur transmettent leur angoisse, leur peur et leur stress de grossir".

Nos proches sont humains, et comme nous, iels vivent dans une société qui valorise la minceur voir l’extrême minceur, condamne brutalement la grosseur et genre fermement la beauté (la barbe virile pour les hommes, le maquillage et les talons pour les femmes). Dans cette continuité de pensée, vouloir le meilleur pour son enfant c’est redouter qu’il soit rejeté par la société et donc tout faire pour qu’il soit mince et corresponde aux diktats de genre.

Sauf que, comme on en a déjà parlé dans cet article, la grossophobie est l'un des premiers facteurs de prise de poids, notamment lorsqu’elle vient des proches, et les normes physiques de genre renforcent le sexisme, ce qui, par définition, n’est pas très “bon pour nous”. Alors comment leur faire comprendre ça ?

Avoir une vraie conversation

Si vous vous en sentez capable, vous pouvez demander aux personnes problématiques de votre entourage de s’asseoir avec vous et de vous écouter sans vous couper la parole pendant 10 minutes, avant de discuter ensemble. Objectif : leur dire ce que vous ressentez, leur parler de cette pression, de cette impression de n’être jamais assez bien, leur dire que ça vous fait du mal et que ce n’est pas ok.

Parfois elles peuvent ne pas s’en être rendues compte et accepter la critique, mais la plupart du temps elles essaieront de justifier leurs paroles. Si vous en avez la force, vous pouvez leur expliquer ce que vous venez de lire, ou si vous préférez vous retirer de la conversation, leur conseiller la lecture d’articles et de livres.

Au hasard : le très bon ouvrage autobiographique de Gabrielle Deydier On ne naît pas grosse, ou le roman La femme qui voit de l’autre côté du miroir écrit par la psychanalyste Catherine Grangeard et la journaliste Daphnée Leportois.

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