Asseyez-vous, respirez un grand coup, et assurez-vous d’être bien confortables. Vous êtes prêtes ? Aujourd’hui, on ouvre le livre magique (oh) et bienfaiteur (wah) de la masturbation féminine. Comment ça, il était caché depuis tout ce temps ?
Once upon a time : le tabou du plaisir féminin
Comme trop souvent en ce qui concerne nos sexualités, l’Histoire commence par un classique “Il était une fois, un tabou.” Le plaisir féminin et son invisibilisation ? Encore un coup “bien” monté de ce fckn patriarcat, dont on vous épargne les détails pour aujourd’hui.
Le résultat par les faits : la masturbation clitoridienne est passée de soin médical proposé aux ““hystériques”” (au XIXème siècle, si, si c’est vrai), à grande absente du plaisir féminin (au XXème siècle, coucou Freud !), pour finalement déboucher sur un XXIème siècle qui entreprend - au prix de certaines luttes - de rendre aux femmes leurs corps ET leur plaisir. #connaissancedesoi #coucouleclitoris
Orgasme pour tout le monde
Vous l’aurez compris : on est sur du gros débat. Et parce que ces tabous et cette histoire invisibilisante pour le plaisir des femmes abreuvent nos imaginaires sociétaux, on se tape masse boulot pour réussir à sortir des carcans.
Petite liste de travaux à emporter à la maison :
- Travailler à la déconstruction des idées préconçues que l’on aurait au sujet de la masturbation (hm, oui, c’est parfaitement légal)
- Aller à la découverte de notre corps et de son fonctionnement si on en a envie (oui, le clitoris c’est vraiment trop génial)
- Accompagner ET être accompagné·e par nos partenaires sur la voie d’une sexualité axée sur le plaisir de chacun·e (hm, non, un rapport hétéro ne passe pas nécessairement par la pénétration)
La masturbation féminine, pour quoi faire ?
La bonne nouvelle là-dedans : rien (ni personne) ne nous oblige à nous masturber. Mais beaucoup de femmes le font (entre 60 à 80% d’entre elles au cours de leur vie selon cette étude). L’idée c’est de le faire pour le plaisir, pour l’orgasme, pour la beauté du geste (vous l’avez ?).
En plus de ça, on peut vraiment s’y mettre n’importe quand : en clair, ça n’est pas parce que vous n’avez jamais tenté l’expérience que ça va vous poser problème. C’est juste vous, et vous-même explorant votre plaisir - ce qui EN PLUS améliorera votre sexualité avec vos partenaires.
Car la masturbation fait partie intégrante de notre sexualité. Qu’on soit célibataire, polyamoureux·se ou en couple depuis 2 jours ou 5 ans, même combat : celui de se connaître et de s’appréhender pour mieux apprécier ses moments de jouissance - en solo ou à plusieurs.
Quant à la question du se masturber pourquoi faire, autant vous répondre par la pratique. Quand vous expérimentez un orgasme (féminin), vous libérez en vrac : dopamine, endorphines, sérotonine, ocytocine = très trop bon pour la santé (mentale). La masturbation est donc une excellente pratique pour se libérer du stress, de sa tension sexuelle (duh), et permet du même coup de se sentir mieux - plus en phase - avec son corps.
Bonus pour les règles douloureuses : l’orgasme féminin soulage les crampes menstruelles. Bonus pour les insomniaques : un orgasme, et au lit (on s’endort beaucoup mieux).
Mais du coup, comment se masturber ?
On ne va pas vous donner de réponse toute faite. Mais l’idée, c’est qu’en acceptant l’idée que vous masturber est genre absolument normal (comme le fait de ne pas en avoir envie), vous puissiez libérer votre corps et votre esprit et apprendre à mieux vous connaître.
Et pour vous inspirer plus concrètement, le mieux, c’est encore de bien vous entourer. En abreuvant votre filmothèque de porno féministe (comme les films de la géniale Erika Lust), ou vos oreilles de ces fameuses jerk-off instructions à découvrir sur le podcast VOXXX (<3). Et si vous préférez le contact du papier, on vous recommande très chaleureusement Le petit guide de la masturbation féminine, de Julia Pietri (#THEbibledechevet).
Orgasme pour tout le monde, on vous dit.
Once upon a time : le tabou du plaisir féminin
Comme trop souvent en ce qui concerne nos sexualités, l’Histoire commence par un classique “Il était une fois, un tabou.” Le plaisir féminin et son invisibilisation ? Encore un coup “bien” monté de ce fckn patriarcat, dont on vous épargne les détails pour aujourd’hui.
Le résultat par les faits : la masturbation clitoridienne est passée de soin médical proposé aux ““hystériques”” (au XIXème siècle, si, si c’est vrai), à grande absente du plaisir féminin (au XXème siècle, coucou Freud !), pour finalement déboucher sur un XXIème siècle qui entreprend - au prix de certaines luttes - de rendre aux femmes leurs corps ET leur plaisir. #connaissancedesoi #coucouleclitoris
Orgasme pour tout le monde
Vous l’aurez compris : on est sur du gros débat. Et parce que ces tabous et cette histoire invisibilisante pour le plaisir des femmes abreuvent nos imaginaires sociétaux, on se tape masse boulot pour réussir à sortir des carcans.
Petite liste de travaux à emporter à la maison :
- Travailler à la déconstruction des idées préconçues que l’on aurait au sujet de la masturbation (hm, oui, c’est parfaitement légal)
- Aller à la découverte de notre corps et de son fonctionnement si on en a envie (oui, le clitoris c’est vraiment trop génial)
- Accompagner ET être accompagné·e par nos partenaires sur la voie d’une sexualité axée sur le plaisir de chacun·e (hm, non, un rapport hétéro ne passe pas nécessairement par la pénétration)
La masturbation féminine, pour quoi faire ?
La bonne nouvelle là-dedans : rien (ni personne) ne nous oblige à nous masturber. Mais beaucoup de femmes le font (entre 60 à 80% d’entre elles au cours de leur vie selon cette étude). L’idée c’est de le faire pour le plaisir, pour l’orgasme, pour la beauté du geste (vous l’avez ?).
En plus de ça, on peut vraiment s’y mettre n’importe quand : en clair, ça n’est pas parce que vous n’avez jamais tenté l’expérience que ça va vous poser problème. C’est juste vous, et vous-même explorant votre plaisir - ce qui EN PLUS améliorera votre sexualité avec vos partenaires.
Car la masturbation fait partie intégrante de notre sexualité. Qu’on soit célibataire, polyamoureux·se ou en couple depuis 2 jours ou 5 ans, même combat : celui de se connaître et de s’appréhender pour mieux apprécier ses moments de jouissance - en solo ou à plusieurs.
Quant à la question du se masturber pourquoi faire, autant vous répondre par la pratique. Quand vous expérimentez un orgasme (féminin), vous libérez en vrac : dopamine, endorphines, sérotonine, ocytocine = très trop bon pour la santé (mentale). La masturbation est donc une excellente pratique pour se libérer du stress, de sa tension sexuelle (duh), et permet du même coup de se sentir mieux - plus en phase - avec son corps.
Bonus pour les règles douloureuses : l’orgasme féminin soulage les crampes menstruelles. Bonus pour les insomniaques : un orgasme, et au lit (on s’endort beaucoup mieux).
Mais du coup, comment se masturber ?
On ne va pas vous donner de réponse toute faite. Mais l’idée, c’est qu’en acceptant l’idée que vous masturber est genre absolument normal (comme le fait de ne pas en avoir envie), vous puissiez libérer votre corps et votre esprit et apprendre à mieux vous connaître.
Et pour vous inspirer plus concrètement, le mieux, c’est encore de bien vous entourer. En abreuvant votre filmothèque de porno féministe (comme les films de la géniale Erika Lust), ou vos oreilles de ces fameuses jerk-off instructions à découvrir sur le podcast VOXXX (<3). Et si vous préférez le contact du papier, on vous recommande très chaleureusement Le petit guide de la masturbation féminine, de Julia Pietri (#THEbibledechevet).
Orgasme pour tout le monde, on vous dit.