
Tout comme les chimériques « corps parfait » ou « summer body », le corps idéal de la personne sportive n’existe pas… Enfin si, mais au pluriel. Voici pourquoi.
Cette réflexion part d’un constat, dès que l’on se définit comme sportif.ve ou que l’on parle de son appétence pour l’activité physique, nos interlocuteur.rice.s aux idées bien reçues voudraient que nos abdos soient saillants, notre fessier bombé ou nos pectoraux gonflés. Or, les capacités physiques ne se matérialisent pas toujours par l’obtention de ces éléments physiques.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il existe de nombreux sports et activités. Certains vont faire travailler le cardio, d’autres le renforcement musculaire, la souplesse, l’équilibre ou encore la posture. Un coureur chevronné sera donc plus facilement disposé à avoir une silhouette plus sèche tandis qu’une lanceuse de poids développera un physique tout en force et en puissance.
Ensuite, il est important de ne jamais négliger l’aspect génétique. Une personne qui fait des abdos une fois par mois peut avoir un joli sixpack (oui, c’est rageant), pendant qu’une autre, qui va à la salle quotidiennement, peine à prendre de la masse musculaire.
Enfin, il y a aussi une méconnaissance de la vraie définition de sportif. D’après le Larousse, c’est quelqu’un « qui fait du sport, qui pratique un ou plusieurs sports ou qui aime le sport ». Tout simplement. Il est donc important de ne pas s’imaginer que toutes les personnes concernées par cette description sont des athlètes en puissance. En effet, la majorité des gens qui aiment suer le font pour prendre soin de leur corps, de leur mental et de leur santé. Ce n’est pas leur gagne-pain, ils n’ont pas toujours des défis sportifs à préparer ou encore des résultats physiques bien précis à obtenir.
Pour expliquer la création de cette image d’Épinal de la fit girl ou du fit boy, on peut se tourner du côté des réseaux. En effet, depuis l’apparition des comptes dédiés au fitness, ou au sport en général, accompagnée d’un succès fulgurant durant le confinement (à ce moment-là, on avait toustes besoin de bouger), on remarque que les internautes font l’amalgame entre pratique intensive professionnelle et la modérée de la majorité du commun des mortels. Ils se forgent aussi de nombreux préjugés sur le physique type d’une personne active. Et comment les blâmer ? Nous sommes nous-même, parfois, matrixées par ces popotins galbés, ces obliques tracés ou encore ces biceps gonflés.
Résultat ? Le moindre bout de gras, capiton, perte ou prise de muscles dite « excessive » est scruté, mais surtout critiqué. On en oublie même que ces créateur.rice.s de contenus sont certes des sportif.ve.s, mais surtout des humains avec des corps qui évoluent, des complexes ou des moments de fatigue. Pour contrecarrer ces attentes surélevées et ces préjugés bien ancrés, il est temps de s’ouvrir pour réaliser que l’activité physique est synonyme de diversité. Florilège des magnifiques corps de nos sportives préférées.
L’inégalable Serena Williams
Manon Delcourt aka @dairing.tia
Clara et Laurie, les @twinsb_fit
Lisa Nasri @happy.fit_
Chloe Ting ou @chloe_t
Notre championne @romane_dicko
La reine du ring @estelle.mossely
Tess Ryfa aka @rosabohneur
Chasity @chasdabeast
Charlotte Médot
Crédits photos : Pexels / Sergio Souza / Pavel Danilyuk
Cette réflexion part d’un constat, dès que l’on se définit comme sportif.ve ou que l’on parle de son appétence pour l’activité physique, nos interlocuteur.rice.s aux idées bien reçues voudraient que nos abdos soient saillants, notre fessier bombé ou nos pectoraux gonflés. Or, les capacités physiques ne se matérialisent pas toujours par l’obtention de ces éléments physiques.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il existe de nombreux sports et activités. Certains vont faire travailler le cardio, d’autres le renforcement musculaire, la souplesse, l’équilibre ou encore la posture. Un coureur chevronné sera donc plus facilement disposé à avoir une silhouette plus sèche tandis qu’une lanceuse de poids développera un physique tout en force et en puissance.
Ensuite, il est important de ne jamais négliger l’aspect génétique. Une personne qui fait des abdos une fois par mois peut avoir un joli sixpack (oui, c’est rageant), pendant qu’une autre, qui va à la salle quotidiennement, peine à prendre de la masse musculaire.
Enfin, il y a aussi une méconnaissance de la vraie définition de sportif. D’après le Larousse, c’est quelqu’un « qui fait du sport, qui pratique un ou plusieurs sports ou qui aime le sport ». Tout simplement. Il est donc important de ne pas s’imaginer que toutes les personnes concernées par cette description sont des athlètes en puissance. En effet, la majorité des gens qui aiment suer le font pour prendre soin de leur corps, de leur mental et de leur santé. Ce n’est pas leur gagne-pain, ils n’ont pas toujours des défis sportifs à préparer ou encore des résultats physiques bien précis à obtenir.
Pour expliquer la création de cette image d’Épinal de la fit girl ou du fit boy, on peut se tourner du côté des réseaux. En effet, depuis l’apparition des comptes dédiés au fitness, ou au sport en général, accompagnée d’un succès fulgurant durant le confinement (à ce moment-là, on avait toustes besoin de bouger), on remarque que les internautes font l’amalgame entre pratique intensive professionnelle et la modérée de la majorité du commun des mortels. Ils se forgent aussi de nombreux préjugés sur le physique type d’une personne active. Et comment les blâmer ? Nous sommes nous-même, parfois, matrixées par ces popotins galbés, ces obliques tracés ou encore ces biceps gonflés.
Résultat ? Le moindre bout de gras, capiton, perte ou prise de muscles dite « excessive » est scruté, mais surtout critiqué. On en oublie même que ces créateur.rice.s de contenus sont certes des sportif.ve.s, mais surtout des humains avec des corps qui évoluent, des complexes ou des moments de fatigue. Pour contrecarrer ces attentes surélevées et ces préjugés bien ancrés, il est temps de s’ouvrir pour réaliser que l’activité physique est synonyme de diversité. Florilège des magnifiques corps de nos sportives préférées.
L’inégalable Serena Williams
Manon Delcourt aka @dairing.tia
Clara et Laurie, les @twinsb_fit
Lisa Nasri @happy.fit_
Chloe Ting ou @chloe_t
Notre championne @romane_dicko
La reine du ring @estelle.mossely
Tess Ryfa aka @rosabohneur
Chasity @chasdabeast
Charlotte Médot