Le miso

Cette pâte magique est issue de la fermentation du soja, une plante légumineuse bien connue pour son apport en fer, zinc et calcium. Il en existe plusieurs sortes : du plus doux, reconnaissable par sa couleur beige (clairement notre préf), au plus prononcé avec sa tonalité marronnée. Il peut s’ajouter à vos sauces, vos marinades ou vos soupes pour une saveur umami à tomber. Côté santé, il favorise la digestion, lutte contre les inflammations et aide à équilibrer la flore intestinale. Tout comme les autres membres de sa famille : le tempeh et le tofu, deux sources de protéines végétales idéales.

Le plus ? Pas besoin d’aller le chercher au Japon, il se fabrique aussi en Europe.

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Le yaourt

Toutes ces pubs, nous promettant un ventre apaisé, n’étaient pas que du chiqué. En effet, le yaourt nature (oui, posez cette mousse au chocolat) contient des lactiques à l’origine des probiotiques, qui jouent un rôle essentiel pour le transit intestinal. Ce n’est pas pour rien qu’il est vivement conseillé d’en consommer lors de la prise d’antibiotiques, aka les champions du monde de déséquilibrage de flores. Ce produit laitier aide à préserver les probiotiques tout en vous faisant bénéficier d’une source de phosphore et vitamine D. Si vous vous allez plus loin, n’hésitez pas à consommer du kéfir, une préparation ancestrale à base de lait fermenté. En revanche, on vous prévient, ce sera un chouia plus acide que votre petit pot (notre palais s’en souvient).

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Le kimchi

Tout droit venu de Corée, ce mets traditionnel est composé principalement de chou fermenté et de différents piments. Un mélange tout en chaleur et acidité qui vient donner un coup de boost aux plats les plus fadasses. Côté bienfaits, cette spécialité est bourrée de nutriments et d’antioxydants qui réduisent les inflammations, renforcent les défenses immunitaires et notre cher microbiote. On lui confère aussi des vertus anti-âge grâce à sa forte teneur en vitamine C. Et quand on voit le glow des habitants de son pays d’origine, on a vraiment envie d’y croire. Pour l’option frenchy sans le côté spicy, on peut aussi opter pour une part de l’iconique choucroute (avec ou sans la garniture).

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Le kombucha

On avait déjà vanté ses mérites par ici, mais on en remet une couche car c’est LA boisson parfaite. Pour préparer cet élixir, on utilise une préparation dans laquelle des bactéries et des levures vivent en symbiose qu’on plonge dans une boisson sucrée à base de thé. Un savant mélange pas très sexy sur le papier, mais qui nous permet de prendre soin de toutes nos flores : buccale, intestinale et vaginale. Bonne nouvelle, sur le marché, elle se décline en différentes saveurs comme framboise, passion ou encore figue (toutes testées et approuvées). Idéal pour se faire kiffer tout en prévenant les petits aléas de la vie comme les dérèglements, les infections ou encore les vilaines maladies saisonnières.

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Surprise du chef : La bière

Et oui, qui aurait pu penser que nos instants détentes entre potes pouvaient faire du bien même à notre microbiote ? Bon, pour pouvoir profiter des bénéfices de la cervoise, il y a deux règles à respecter : la consommer avec modération, sinon vous savez que votre corps vous le fera payer (surtout votre crâne hein) et la choisir non-pasteurisée. Qu’elle soit blonde, brune, blanche ou ambrée, la petite mousse s’obtient grâce à la fermentation de plusieurs ingrédients comme l’eau, le malt, le houblon et les levures, des champignons microscopiques qui sont des probiotiques. Ils permettent à cette boisson de diversifier notre microbiote intestinal afin de l’aider face aux agressions extérieures. Elle est aussi reconnue pour ses vertus diurétiques et sa capacité à favoriser le sommeil (bon ça, on peut confirmer). Le bon plan : pour profiter de ses bienfaits sans risquer la gdb de l’enfer, on peut se tourner vers des versions non-alcoolisées.

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Charlotte Médot

Crédits photos : Pexels / Vlad Chetan / Antoni Shkraba