Le vrai luxe, c'est de faire son yoga avec un prof particulier ambiance Valérie Lemercier dans Palais Royal. Déjà parce que c'est le meilleur truc pour progresser, mais surtout parce que ça permet de ne pas se faire juger par 15 personnes pour qui tenir 10 minutes en poirier et lécher son coude la tête en bas sont des moves aussi facile que se faire un chignon. Et comme on n'a pas les moyens, notre rédactrice Salomé a testé l'alternative parfaite.
Le blind yoga, c’est quoi ?
Comme son nom l’indique, c’est du yoga, mais avec les yeux bandés : on ne voit rien et on est seulement guidée par la voix de la prof.
Les bienfaits ?
Apprendre à mieux appréhender son corps dans l’espace, à se faire confiance et à être très à l’écoute de son environnement. Clairement de quoi sortir de sa zone de confort.
Comment ça se passe ?
En arrivant devant la salle, je ne vais pas vous cacher que j’étais un peu stressée : faire du yoga les yeux bandés n’est pas forcément le type d'activité qui met le plus à l’aise. Le seul point positif : si tout le monde a les yeux bandés, impossible de se taper la honte devant les autres participants.
La prof nous distribue des masques pour les yeux et je m'installe sur mon tapis. On se bande les yeux et la séance commence avec un fond de musique pour se mettre dans l’ambiance yoga (chill and relax, voyez).
Première difficulté : se repérer dans l’espace. Et oui, comme on perd tous ses repères, on a du mal à situer sur son tapis. Résultat, j'ai rapidement enchaîné les positions à moitié dessus et à moitié en dehors (rire jaune).
Et quand je disais que personne ne pouvait se moquer de moi, je ne comptais pas la prof qui, elle, n'a pas les yeux bandés. Dans un moment de déconcentration, je me suis demandée à quel carnage elle devait faire face : imaginez une dizaine de personnes les yeux bandés en train d’enchainer des positions sommaires tout en galérant à trouver leur tapis et à comprendre dans quel sens se tourner ? Bravo à elle de ne pas avoir passé la moitié du cours explosée de rire (ou bien d'être très douée pour se marrer en silence).
Les poses s'enchaînent et paraissent toutes plus cheloues les unes que les autres. J'essaye de les tenir avec plus ou moins de précision et en essayant de ne pas perdre la tête (bon j'avoue j'ai un peu triché en regardant sur les côtés parfois...chut). Finalement, je me débrouille tant bien que mal et ne lâche pas l'affaire. Et l’effort physique se fait clairement ressentir, encore plus que lors d'une séance normale tant il est difficile de se faire confiance lorsqu'il nous manque un sens.
À la fin de la séance (qui m’a parue durer deux heures alors qu’elle n’a duré qu’une heure), je me suis sentie vidée de toute force physique, au point de taper ma meilleure sieste à mon retour chez moi : j’étais lessivée et franchement très contente de retrouver la vue.
La conclusion
C’est une super pratique mais je pense qu’il est nécessaire d’avoir beaucoup pratiqué le yoga avant de se lancer si on veut prendre du plaisir et ne pas être en mode survie. Cela dit, malgré mon petit niveau, j’ai aimé écouter mon corps et ce genre de pratique peut être un véritable kiff si vous aimez vous mettre en difficulté.
Si l'expérience vous tente, ça se passe chez Episod.
Crédits photos : Pexels / Bruno Feitosa/ Roman Davayposmotrim
Le blind yoga, c’est quoi ?
Comme son nom l’indique, c’est du yoga, mais avec les yeux bandés : on ne voit rien et on est seulement guidée par la voix de la prof.
Les bienfaits ?
Apprendre à mieux appréhender son corps dans l’espace, à se faire confiance et à être très à l’écoute de son environnement. Clairement de quoi sortir de sa zone de confort.
Comment ça se passe ?
En arrivant devant la salle, je ne vais pas vous cacher que j’étais un peu stressée : faire du yoga les yeux bandés n’est pas forcément le type d'activité qui met le plus à l’aise. Le seul point positif : si tout le monde a les yeux bandés, impossible de se taper la honte devant les autres participants.
La prof nous distribue des masques pour les yeux et je m'installe sur mon tapis. On se bande les yeux et la séance commence avec un fond de musique pour se mettre dans l’ambiance yoga (chill and relax, voyez).
Première difficulté : se repérer dans l’espace. Et oui, comme on perd tous ses repères, on a du mal à situer sur son tapis. Résultat, j'ai rapidement enchaîné les positions à moitié dessus et à moitié en dehors (rire jaune).
Et quand je disais que personne ne pouvait se moquer de moi, je ne comptais pas la prof qui, elle, n'a pas les yeux bandés. Dans un moment de déconcentration, je me suis demandée à quel carnage elle devait faire face : imaginez une dizaine de personnes les yeux bandés en train d’enchainer des positions sommaires tout en galérant à trouver leur tapis et à comprendre dans quel sens se tourner ? Bravo à elle de ne pas avoir passé la moitié du cours explosée de rire (ou bien d'être très douée pour se marrer en silence).
Les poses s'enchaînent et paraissent toutes plus cheloues les unes que les autres. J'essaye de les tenir avec plus ou moins de précision et en essayant de ne pas perdre la tête (bon j'avoue j'ai un peu triché en regardant sur les côtés parfois...chut). Finalement, je me débrouille tant bien que mal et ne lâche pas l'affaire. Et l’effort physique se fait clairement ressentir, encore plus que lors d'une séance normale tant il est difficile de se faire confiance lorsqu'il nous manque un sens.
À la fin de la séance (qui m’a parue durer deux heures alors qu’elle n’a duré qu’une heure), je me suis sentie vidée de toute force physique, au point de taper ma meilleure sieste à mon retour chez moi : j’étais lessivée et franchement très contente de retrouver la vue.
La conclusion
C’est une super pratique mais je pense qu’il est nécessaire d’avoir beaucoup pratiqué le yoga avant de se lancer si on veut prendre du plaisir et ne pas être en mode survie. Cela dit, malgré mon petit niveau, j’ai aimé écouter mon corps et ce genre de pratique peut être un véritable kiff si vous aimez vous mettre en difficulté.
Si l'expérience vous tente, ça se passe chez Episod.
Crédits photos : Pexels / Bruno Feitosa/ Roman Davayposmotrim