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Comment le sport a sauvé ma santé mentale pendant le confinement ?
Comment le sport a sauvé ma santé mentale pendant le confinement ?
Et continue à me mettre très bien

Bon, ce n’est pas l’anniversaire le plus fun à fêter, mais il y a trois ans, c’était le confinement. Remember les sessions intenses de Koh Lanta, les recettes TikTok à foison, les swip d’ennui sur Tinder et la grosse rigolade face aux potes qui ont soudainement développé une passion running alors qu’ils étaient plutôt team terrasse en 2019 ? Avec du recul, on comprend pourquoi ces derniers avaient besoin de se dépenser… Une récente étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine a démontré que l’activité physique était le meilleur remède contre le stress, l’anxiété, et même la dépression. Parmi les sportif.ve.s de l’isolement, on compte Charlotte, notre rédactrice, pour qui les chiens tête en bas et les squats sautés ont joué un rôle salvateur.

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Mars 2020, le couperet tombe. Notre gouvernement prononce le mot le plus redouté de la décennie : “confinement”. Les Français n’ont plus que quelques heures pour profiter avant de devoir s’enfermer pendant deux semaines (lol). À partir de ce moment-là, je savais que mon côté maniaque de l’hygiène et mon anxiété allaient inexorablement s’amplifier... Deux semaines minimum, enfermée chez moi, sans voir mes ami.e.s, me promener, faire la fête ou travailler et donc, sans avoir l’esprit occupé. Je devais donc m’organiser pour vivre sans me laisser submerger par le stress et mes pensées.

Même si je faisais pitié à ma prof d’EPS quand j’étais au lycée, l’activité physique faisait partie de mon quotidien depuis des années. J’ai toujours dansé et testé différentes manières de me dépenser. Durant la quarantaine, nos possibilités sportives étaient un peu limitées. Certains profitaient de leur heure de permission pour aller courir, d’autres suivaient les lives de Sissy Mua et moi, je ne ratais jamais une occasion de suer. Je faisais du cardio dans ma cour, sous l’œil interloqué de voisins, je m’initiais au yoga grâce aux vidéos d’Adrienne, tout en prenant soin de ne pas glisser sur mon tapis bleu de pure novice (oui, celui à 3 euros de chez Décat’), je ponçais le vélo elliptique en matant le live Coachella de Beyoncé, et je faisais du renforcement musculaire avec de minuscules haltères. Ma session de sport matinale était mon moment de bien-être, un instant seulement pour moi qui me permettait de m’aérer l’esprit et de ne pas penser à une actualité franchement angoissante.

Je n’avais aucun objectif physique, je ne m’imposais aucune contrainte, mais j’avais besoin de cette soupape de décompression. Elle pouvait durer 15 minutes ou 1 heure, cela m’était égal, j’avais juste besoin de bouger, même dans 5m2. Je profitais aussi du shoot d’endorphines, ces hormones du bonheur qui se libèrent après le sport et qui procurent plaisir et détente. Avec un supplément satisfaction, pour la fierté d’avoir bougé.

Alors bien sûr, plein d’autres choses m’ont aidé à passer le temps. Je me souviens de ces moments passés à ma fenêtre, sous le soleil, pour absorber ma daily dose de vitamine D (avec mon SPF, toujours), des longues conversations avec mes proches (ou mon crush), des petits bacs en visio, des activités manuelles, des loups-garous virtuels, des repas en famille, des soirées à tenter de finir Netflix, des mini-formations en ligne ou encore de l’arrivée d’Alix dans les Marseillais (que l’on attendait autant que le fin du confinement). Pourtant, c’est bien le sport qui me donnait une raison de me lever et qui me permettait de structurer mes journées. Un aspect essentiel pour une control freak (Vierge ascendant Vierge) comme bibi.

Bref, trois ans après, cette nouvelle étude me rappelle que beaucoup peuvent s’identifier à ce vécu. Trouver un exutoire permet de nous accorder quelques minutes de répit quand l’ambiance est pourrie. Actuellement, nous traversons encore une période qui peut, pour beaucoup, être difficile à gérer. Alors, pourquoi ne pas essayer de nous rappeler tout ce qui nous faisait du bien à l’époque ? Que ce soit une discussion avec notre personne préférée, de la danse, de la cuisine, des mots fléchés, du jardinage, du tricot ou des vidéos de chiots, tous les moyens sont bons et valides pour nous aider à améliorer, mais aussi à préserver, notre santé mentale.

Enfin, peu importe vos raisons, que vous alliez bien ou mal, n’ayez jamais peur de verbaliser ce que vous ressentez.

Charlotte Médot

Crédits photos : Pexels / MART PRODUCTION / Darina Belonogova

Mars 2020, le couperet tombe. Notre gouvernement prononce le mot le plus redouté de la décennie : “confinement”. Les Français n’ont plus que quelques heures pour profiter avant de devoir s’enfermer pendant deux semaines (lol). À partir de ce moment-là, je savais que mon côté maniaque de l’hygiène et mon anxiété allaient inexorablement s’amplifier... Deux semaines minimum, enfermée chez moi, sans voir mes ami.e.s, me promener, faire la fête ou travailler et donc, sans avoir l’esprit occupé. Je devais donc m’organiser pour vivre sans me laisser submerger par le stress et mes pensées.

Même si je faisais pitié à ma prof d’EPS quand j’étais au lycée, l’activité physique faisait partie de mon quotidien depuis des années. J’ai toujours dansé et testé différentes manières de me dépenser. Durant la quarantaine, nos possibilités sportives étaient un peu limitées. Certains profitaient de leur heure de permission pour aller courir, d’autres suivaient les lives de Sissy Mua et moi, je ne ratais jamais une occasion de suer. Je faisais du cardio dans ma cour, sous l’œil interloqué de voisins, je m’initiais au yoga grâce aux vidéos d’Adrienne, tout en prenant soin de ne pas glisser sur mon tapis bleu de pure novice (oui, celui à 3 euros de chez Décat’), je ponçais le vélo elliptique en matant le live Coachella de Beyoncé, et je faisais du renforcement musculaire avec de minuscules haltères. Ma session de sport matinale était mon moment de bien-être, un instant seulement pour moi qui me permettait de m’aérer l’esprit et de ne pas penser à une actualité franchement angoissante.

Je n’avais aucun objectif physique, je ne m’imposais aucune contrainte, mais j’avais besoin de cette soupape de décompression. Elle pouvait durer 15 minutes ou 1 heure, cela m’était égal, j’avais juste besoin de bouger, même dans 5m2. Je profitais aussi du shoot d’endorphines, ces hormones du bonheur qui se libèrent après le sport et qui procurent plaisir et détente. Avec un supplément satisfaction, pour la fierté d’avoir bougé.

Alors bien sûr, plein d’autres choses m’ont aidé à passer le temps. Je me souviens de ces moments passés à ma fenêtre, sous le soleil, pour absorber ma daily dose de vitamine D (avec mon SPF, toujours), des longues conversations avec mes proches (ou mon crush), des petits bacs en visio, des activités manuelles, des loups-garous virtuels, des repas en famille, des soirées à tenter de finir Netflix, des mini-formations en ligne ou encore de l’arrivée d’Alix dans les Marseillais (que l’on attendait autant que le fin du confinement). Pourtant, c’est bien le sport qui me donnait une raison de me lever et qui me permettait de structurer mes journées. Un aspect essentiel pour une control freak (Vierge ascendant Vierge) comme bibi.

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