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On a retesté l'isolement
On a retesté l'isolement
Pas merci le Covid

Chaque jour, des milliers de français apprennent qu’ils sont positifs au Covid. Fin 2021, Charlotte a reçu le message qui angoisse plus qu’un "faut qu’on parle", un message qui se résume en deux mots : "cas contact". Un coton-tige et quelques minutes de stress plus tard, ce n'était plus deux mots mais deux barres. La sentence ? 10 jours d’assignation à résidence, malgré sa forme olympique et l’absence totale de symptômes. Mais comment s’occuper et surmonter à nouveau ce mini-confinement ? Pour nous, elle a re-re-re-re-testé l’isolement.

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Jour 1 : le choc

Quand on aperçoit un numéro de fixe s’afficher sur son écran quelques minutes après un test antigénique, ce n’est jamais bon signe. Et pour cause, d’une voix bienveillante, la pharmacienne m’annonce que je suis positive, je dois donc m’isoler afin d’éviter de contaminer mon entourage. Difficile de contenir ma larmichette, réaction basique pour la drama queen que je suis, surtout qu’honnêtement chopper le corona en pleine période de fêtes, c’est tout sauf digne d’un scénario de film de Noël. Arrive ensuite, le moment de prévenir l’intégralité des personnes que j’ai croisées les jours précédents. Ma meilleure amie avec qui j’ai partagé une fondue (plat le moins Covid au monde), FAIT. Mes collègues, FAIT. Le date du mardi soir, extrêmement gênant mais FAIT. Et enfin, ma famille pour leur annoncer que le cadeau sous le sapin cette année, ça ne sera pas moi, FAIT. Je rentre à la maison et après quelques minutes prostrée sur mon canapé devant une télé-réalité de mauvais goût, je réalise que ça va être long, très long.

Jour 2 : le déni

Le jour d’après, toujours difficile de réaliser que je vais devoir squatter mon appartement pendant plus d’une semaine alors que, par chance et je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, je suis asymptomatique. Ma routine reste donc inchangée, mon emploi du temps aussi. Je me lève tôt, fait mon sport, me prépare, m’habille, me maquille, travaille à distance, organise ma journée, mes rendez-vous et je décide même d’aller faire quelques courses, jusqu’à ce que la douce voix de l’employée de l’Assurance Maladie vienne me rappeler à l’ordre. Les courses attendront. Plus que neuf jours...

Jour 3 : la résignation

Le réveil sonne mais je l’ignore... Si je dois rester chez moi, je peux en profiter pour rattraper toutes mes heures de sommeil en retard et sortir de mon lit sans avoir les traits fatigués ainsi que des cernes de Droopy qui descendent jusqu’au menton. Ma situation est loin d’être anodine, actuellement des milliers de personnes se retrouvent contraintes de s’isoler pour éviter la propagation de Miss Rona. Le point positif ? Je suis en bonne santé alors pourquoi ne pas me servir de cette pause forcée pour kiffer, tout simplement. Je me lève (et je me bouscule) pour démarrer cette journée dédiée à la personne la plus importante de ma vie : moi.

Jour 4, 5, 6 : l’acceptation

Au programme de ma cure bien-être : prendre des forces, booster mes défenses immunitaires, me concocter une routine soin digne d’un spa 5 étoiles, finir ma PAL qui commençait à prendre la poussière et me poser devant Netflix.

1ère étape, préparation de l’allié sain des petits-déjeuners, le porridge. Je me concocte aussi un élixir maison à base de citron, pour survivre à la chute des températures et à ce foutu nez qui coule, même en intérieur (team morveuse). Pour le reste de ma journée, je donne libre cours à mes envies, je lis un livre dédié à ma passion (la beauté, si vous vous posiez la question), je fais un masque pour le visage et pour les cheveux, je regarde un classique à la télé, je dessine, je fais de l’exercice, je commence une nouvelle série.

Bilan ? En trois jours, j’ai colorié une demi-douzaine de mandalas, ma peau n’a jamais été autant hydratée, j’ai vidé mon pot de miel (et de pâte à tartiner mais chuuut), j’ai été nostalgique devant And just like that, j’ai fini le catalogue de tous les services de streaming et j’ai fait péter le compteur de mon temps d’écran. Constat : la solitude me rend un chouia excessive.

Jour 7 : la rechute

Une semaine c’est long, surtout pour les personnes qui, comme moi, détestent rester inactives. Le manque de mes proches se fait ressentir, l’ennui aussi et la déprime commence à s’installer. Pour lutter contre ce sentiment mais aussi me remotiver, je puise des idées ici et . Après avoir écoulé ce stock de conseils, je finis par craquer et... sortir. Je sais, c’est mal mais promis cette activité physique est garantie avec FFP2 et changement de trottoir à la vue d’un passant. Je m’aère et profite du beau temps (non je déconne, j’habite dans la moitié nord de la France) durant 10 minutes. Ce plaisir trop sous-coté est tellement satisfaisant que je comprends pourquoi les reines des réseaux Léna Situations et Style Tonic ont intégré la promenade à leur quotidien. Je rentre chez moi requinquée et prête à affronter mes derniers jours en solo.

Jour 8, 9, 10 : la guérison

Dernière ligne droite, je décide de profiter de mes ultimes moments à domicile pour accomplir toutes les actions chronophages que je repoussais depuuuuuis... bien trop longtemps. Je termine mes tâches professionnelles, range, fais le tri dans mes papiers, mon placard et mes tiroirs. Côté plaisir, je prends le temps de cuisiner des petits plats élaborés, malgré mon niveau de compétence proche du zéro, je teste de nouvelles activités sportives, j’appelle mes proches et surtout je prépare mon retour parmi les vivants en organisant mes futures sorties avec des humains. LE BONHEUR !

Jour 11 : retour à la vie "normale"

C'est mon jour aujourd'hui, mon jour de sortie ! Qui l’aurait cru ? Il y a deux ans, nous étions presque tous contraints de rester chez nous durant deux mois et ce sont 10 malheureux jours qui m’ont paru une éternité. Pourtant, je suis reconnaissante. Reconnaissante de n’avoir eu aucun symptômes, d’avoir pu profiter de cette pause sans souffrir ou rester au fond de mon lit, d’avoir bénéficié d’une aide extérieure et d’avoir le wifi (c’est purement matériel mais ça dépanne). Si vous devez respecter un isolement strict, profitez de cette période pour vous recentrer sur vous, vous reposer et parfois craquer, c’est humain. Enfin, si votre activité vous oblige de continuer à travailler, juste : MERCI ! En attendant, prenez soin de vous. We're all in this together.

Charlotte Médot

Crédits photos : Pexels / Anna Shvets / Ready Made

Jour 1 : le choc

Quand on aperçoit un numéro de fixe s’afficher sur son écran quelques minutes après un test antigénique, ce n’est jamais bon signe. Et pour cause, d’une voix bienveillante, la pharmacienne m’annonce que je suis positive, je dois donc m’isoler afin d’éviter de contaminer mon entourage. Difficile de contenir ma larmichette, réaction basique pour la drama queen que je suis, surtout qu’honnêtement chopper le corona en pleine période de fêtes, c’est tout sauf digne d’un scénario de film de Noël. Arrive ensuite, le moment de prévenir l’intégralité des personnes que j’ai croisées les jours précédents. Ma meilleure amie avec qui j’ai partagé une fondue (plat le moins Covid au monde), FAIT. Mes collègues, FAIT. Le date du mardi soir, extrêmement gênant mais FAIT. Et enfin, ma famille pour leur annoncer que le cadeau sous le sapin cette année, ça ne sera pas moi, FAIT. Je rentre à la maison et après quelques minutes prostrée sur mon canapé devant une télé-réalité de mauvais goût, je réalise que ça va être long, très long.

Jour 2 : le déni

Le jour d’après, toujours difficile de réaliser que je vais devoir squatter mon appartement pendant plus d’une semaine alors que, par chance et je sais que ce n’est pas le cas de tout le monde, je suis asymptomatique. Ma routine reste donc inchangée, mon emploi du temps aussi. Je me lève tôt, fait mon sport, me prépare, m’habille, me maquille, travaille à distance, organise ma journée, mes rendez-vous et je décide même d’aller faire quelques courses, jusqu’à ce que la douce voix de l’employée de l’Assurance Maladie vienne me rappeler à l’ordre. Les courses attendront. Plus que neuf jours...

Jour 3 : la résignation

Le réveil sonne mais je l’ignore... Si je dois rester chez moi, je peux en profiter pour rattraper toutes mes heures de sommeil en retard et sortir de mon lit sans avoir les traits fatigués ainsi que des cernes de Droopy qui descendent jusqu’au menton. Ma situation est loin d’être anodine, actuellement des milliers de personnes se retrouvent contraintes de s’isoler pour éviter la propagation de Miss Rona. Le point positif ? Je suis en bonne santé alors pourquoi ne pas me servir de cette pause forcée pour kiffer, tout simplement. Je me lève (et je me bouscule) pour démarrer cette journée dédiée à la personne la plus importante de ma vie : moi.

Jour 4, 5, 6 : l’acceptation

Au programme de ma cure bien-être : prendre des forces, booster mes défenses immunitaires, me concocter une routine soin digne d’un spa 5 étoiles, finir ma PAL qui commençait à prendre la poussière et me poser devant Netflix.

1ère étape, préparation de l’allié sain des petits-déjeuners, le porridge. Je me concocte aussi un élixir maison à base de citron, pour survivre à la chute des températures et à ce foutu nez qui coule, même en intérieur (team morveuse). Pour le reste de ma journée, je donne libre cours à mes envies, je lis un livre dédié à ma passion (la beauté, si vous vous posiez la question), je fais un masque pour le visage et pour les cheveux, je regarde un classique à la télé, je dessine, je fais de l’exercice, je commence une nouvelle série.

Bilan ? En trois jours, j’ai colorié une demi-douzaine de mandalas, ma peau n’a jamais été autant hydratée, j’ai vidé mon pot de miel (et de pâte à tartiner mais chuuut), j’ai été nostalgique devant And just like that, j’ai fini le catalogue de tous les services de streaming et j’ai fait péter le compteur de mon temps d’écran. Constat : la solitude me rend un chouia excessive.

Jour 7 : la rechute

Une semaine c’est long, surtout pour les personnes qui, comme moi, détestent rester inactives. Le manque de mes proches se fait ressentir, l’ennui aussi et la déprime commence à s’installer. Pour lutter contre ce sentiment mais aussi me remotiver, je puise des idées ici et . Après avoir écoulé ce stock de conseils, je finis par craquer et... sortir. Je sais, c’est mal mais promis cette activité physique est garantie avec FFP2 et changement de trottoir à la vue d’un passant. Je m’aère et profite du beau temps (non je déconne, j’habite dans la moitié nord de la France) durant 10 minutes. Ce plaisir trop sous-coté est tellement satisfaisant que je comprends pourquoi les reines des réseaux Léna Situations et Style Tonic ont intégré la promenade à leur quotidien. Je rentre chez moi requinquée et prête à affronter mes derniers jours en solo.

Jour 8, 9, 10 : la guérison

Dernière ligne droite, je décide de profiter de mes ultimes moments à domicile pour accomplir toutes les actions chronophages que je repoussais depuuuuuis... bien trop longtemps. Je termine mes tâches professionnelles, range, fais le tri dans mes papiers, mon placard et mes tiroirs. Côté plaisir, je prends le temps de cuisiner des petits plats élaborés, malgré mon niveau de compétence proche du zéro, je teste de nouvelles activités sportives, j’appelle mes proches et surtout je prépare mon retour parmi les vivants en organisant mes futures sorties avec des humains. LE BONHEUR !

Jour 11 : retour à la vie "normale"

C'est mon jour aujourd'hui, mon jour de sortie ! Qui l’aurait cru ? Il y a deux ans, nous étions presque tous contraints de rester chez nous durant deux mois et ce sont 10 malheureux jours qui m’ont paru une éternité. Pourtant, je suis reconnaissante. Reconnaissante de n’avoir eu aucun symptômes, d’avoir pu profiter de cette pause sans souffrir ou rester au fond de mon lit, d’avoir bénéficié d’une aide extérieure et d’avoir le wifi (c’est purement matériel mais ça dépanne). Si vous devez respecter un isolement strict, profitez de cette période pour vous recentrer sur vous, vous reposer et parfois craquer, c’est humain. Enfin, si votre activité vous oblige de continuer à travailler, juste : MERCI ! En attendant, prenez soin de vous. We're all in this together.

Charlotte Médot

Crédits photos : Pexels / Anna Shvets / Ready Made
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